How to make a record ? (part 2)



   Les choses sont forcément liées: album/live/band/promo/radio/tv/video/prod!/équipe?

 Seul, il faut s’armer de patience et apprendre,… 
-soit sur le tas (a fòs fè…), avoir un guide, mentor ou « grand frère » c l’idéal de départ… 
-soit par les livres, informations, organismes & formations qui existent.

 Il y a malgré tout certains points non négligeables comme:


      FAIRE UNE BONNE CHANSON !
            FAIRE LA DIFFERENCE !


 Même si les goûts et les couleurs  ne se discutent pas, étrangement, les BOns titres font souvent l’unanimité ou inspirent le respect ! hé hé… coup d’magie ou calcul, le travail paye assurément et le talent doit y être.
 Le « doué » qui taf pas, se fait tôt ou tard dépassé par le « moyen » qui se surpasse!
Tout l’monde sais ça!   😎  lol

 On peux parler aussi de la chance à laquelle je crois, non pas comme une fatalité ou destinée tracée mais comme ce truc naturel que les matheux appellent le « hasard », la probabilité. Tu peux le provoquer ou attendre qu’il vienne, mais il te sera bénéfique ou pas.
 En restant enfermés chez vous ou dans votre bulle de confort avec vos gens sympathisants non-obectifs, vous ne risquez pas beaucoup de provoquer « madame la chance ». hun..!
 Sans prise de risque, on a rien. Biten a « an kay vit, an fò, …pon moun pa ka fè ayen ban mwen… » arété sa !  Réalizé kant menm, si le business de la culture était basé sur « on prends que les bons », y’aurait pas autant de m… en circulation ^_^ ben wèèè, je le dis sans prétention c juste un fait quoi.

 Alors concrètement, my dear next chanteurs/chanteuses, ne sautez pas les étapes. Commencez par faire BIEN ce vous êtes censés faire. Ecrivez ! Chantez ! …partout et quand cela en vaut la peine… 


 Enregistrez-vous par tous les moyens car il faut se ré-écouter, s’auto-critiquer pour progresser.


 Faites des collaborations qui vous intéressent, sans excès de « Feat. » tout de même, car le développement artistique est avant tout un chemin personnel.

 N’oubliez pas que même si la débrouillardise sauve, la qualité ça se paye !


 Certes ce n’est pas l’outil qui fait l’homme, mais imaginez Hussain Bolt qui doit vaincre les autres athlètes, sans pairs de Puma mais en mika! lol 🙂 La lutte n’est plus très égale.

 Avoir une bonne voix demande d’entretenir sa voix, une bonne chanson demande une super mélodie et paroles bien trouvées, un bon enregistrement d’avoir un bon micro, une bonne machine d’enregistrement et une bonne pratique, etc… 

 Avant d’être « ochan » pour tourner des clips, tourner vos « big tchoun » déjà autour de la Guadeloupe, sur des scènes de tt type, devant des vrais gens, un public …


 Avant d’aller vous achetez un style chez Barada, prenez l’temps de pratiquer votre art, de vous découvrir, puis de développer votre propre style. Petit à petit l’oiseau fait son nid.

« sa i la pouw dlo pa ka chayé..lé zansyen toujou di sa… »

How to make a record ? (part 1)




 Vu le nombre fréquent de request des jeunes sur le sujet, je me décide à faire « a bill » dessus.
 Tout part souvent de « comment tu prends pour un son? »…. ou « c’est combien pour un instru? »…etc.. La première réponse de ma part est bien-sûr pour faire quoi ?
 Souvent cette personne a déjà fait des maquettes ou démos et fait appel à moi pour sortir un morceau « officiellement », which means déclaré, à la SACEM, Spedidam… pour faire des prestations scéniques payées, et tout et tout.
 Avant cela, je tiens à dire que je ne donne pas de leçons sur comment réussir (sinon j ‘aurais ptèt déjà réussi moi-même…) car de toutes façons, il n’y a pas qu’une méthode ! Héhé, Tout le monde l’aurais faite !
 Nous parlerons juste de comment être officiellement dans le bain, du point de vue et départ Guadeloupe.

 Je lis dans vos pensées, les mecs…  « il me suffit de sortir mon CD et c’est bon. » 
Déjà, une chose à prendre en considération. Le CD ne se vend plus trop ! Et cela depuis quelques années. Depuis, l’avènement des CD vierges pas chers, des graveurs pas chers, d’internet (!) et ses « peer-to-peer », napster et autres partages dans la gratuité. Bref, tout se qui a rendu la musique accessible partout ! et surtout aux malheureux… yes, le paradoxe mais bon bref.
  Il vous suffit de compter le nombre de boutiques de disques disparues depuis. Même chez les plus grands du pays… nou pé ké nomé non. Les gens achètent la musique du coup par internet et sur le web, c’est le fourre-tout, le « too much »…et personne ici n’a encore prouvé que c’est lucratif pour les artistes ! 

 Réaction: « ouaih, c’est le live qui va te faire gagner etc… »…
Heuu, certes le live restera toujours profitable mais je demande alors « quel live ? »  Et là, on se retrouve devant une dimension de difficultés, d’illégalités, de « grattages et traquenards » de tout genre. Le pays Gwada a 10 millions de manif culturelles, soirées, shows et concerts mais pour autant combien sont réellement déclarées ? i mean, TOUT déclaré !? Ce n’est ptèt pas notre faute, les lois disproportionnées quelque fois avec notre réalité, notre échelle locale trop petite par rapport aux enjeux nationaux… La fameuse question,  ne rien faire ou faire ‘bancale’ en attendant que…  Soit !

 Se contenter de payer de bons instrus, d’aller en recording studio n’assurent pas la réussite.


En somme les copains, c’est pas du tout cuit.